Cette abeille solitaire n’est pas agressive. Les femelles peuvent toutefois piquer si elles se sentent coincées.
L’halicte vert adopte parfois des comportements grégaires et des femelles peuvent alors partager un même nid. Une étude du Dr Eickwort, effectuée en 1980 dans l’état de New York, rapporte l’observation de plusieurs nids rapprochés, creusés dans des pelouses et des jardins. Certains nids abritaient jusqu’à 30 femelles adultes, qui pouvaient passer fréquemment d’un terrier à un autre. Les observateurs rapportent une division partielle des tâches, notamment pour la recherche de nourriture et la protection du nid. Les terriers mesuraient jusqu’à 42 cm de long et les plus grands présentaient des embranchements. Les cellules étaient construites au bout des longues galeries et remplies de terre une fois la ponte terminée.
En plus de l’halicte vert, trois autres espèces appartenant au genre Agapostemon vivent au Québec. Il s’agit de A. sericeus, A. splendens et A. texanus. Les femelles de ces espèces ont toutes un abdomen vert métallique.